samedi 12 octobre 2013

La culpabilité sens dessus dessous.

La culpabilité sens dessus dessous.

Entre nous, je vous le confesse, il est un mot que je ne peux plus "lire" en peinture (oui nouvelle expression française ^^).
Ce mot, est je vous le donne en 1000... "information", non..., "égoïste", non..., "frustrée".... non toujours pas... tadam : CULPABILITE !

Ce mot, clairement, est devenu un mot "fourre-tout". On l'...emploie pour tout et rien, on l'utilise à tort et à travers, il est une arme, une défense, il est tout, mais en l'occurrence surtout rien maintenant.

Comment expliquer, le plus clairement possible ce que je ressens ?
Non, lire un article sur les méfaits du LA à titre personnel ne me fait pas culpabiliser. Il peut à la rigueur, me faire peur, mais ce n'est pas du tout le même ressenti.

On se sent coupable de quelque chose, que l'on a fait de mal, que ce soit réel, ou imaginaire. Donner du LA, ce n'est pas mal. Si bébé le supporte bien, et est en pleine santé, il n'y a pas de culpabilité à avoir donc.

Si bébé présente quelques soucis qui n'auraient pas eu lieu, de façon certaine avec du LM, là je comprendrai ce sentiment.
Mais quand tout va bien, le sentiment de culpabilité n'a pas lieu d'être même en lisant absolument toutes les études sur le LA, on peut juste avoir (ou pas) un peu peur.

Cependant, comme tout, absolument tout est multifactoriel (le diabète, l'obésité, le cancer pour ne citer que cela), on peut aussi prendre partie, de ne pas se sentir responsable de tous les maux dont POURRAIENT être atteints nos enfants.

Même en faisant le "mieux", même en faisant "moins bien", nous ne sommes pas toujours responsables de ce qui leur arrive de bien, ou de mauvais. N'ayons pas cette prétention.

Ensuite, parfois, nous (je) réagissons vivement quand nous (je) lisons des attaques sur les mamans qui donnent le biberon. Cette réaction, n'est pas un sentiment de culpabilité.

Je ne sais pas vous, je ne connais pas votre vie, mais, personnellement, la culpabilité, ce sentiment, je le connais. Ce sentiment, il nous assomme, ce sentiment, il nous accable, il ne nous rend pas battante.

Ce qui nous fait réagir, c'est la colère, l'incompréhension. Une étude informative neutre, on la lit, on la prend, et on fait avec.
Une attaque, là, c'est pas pareil... lire noir sur blanc que du fait même d'un non-allaitement que tu es une femme qui s'en bat le coquillard de la santé de ton enfant, que ton bébé n'est qu'un veau, ouais, ok, moi, je suis bien gentille comme fille, mais je ne suis pas une serpillère non plus.

C'est pas la culpabilité qui va me faire réagir, car non, je m'en bats pas la rate de la santé de mes enfants, et non, mes gosses ne sont pas des veaux, donc, j'ai pas à culpabiliser, tant que des cornes ne pousseront pas sur leur crâne, ça ira .

Mais la connerie des autres, ben non, je ne peux pas en faire cas, je réagis, par colère.

Voilà, voilà pour moi, un petit éclaircissement des différents sentiments qui m'animent, la peur à la rigueur parfois, la colère, malheureusement souvent.

La culpabilité, je me la suis réservée pour d'autres évènements bien plus graves de ma vie."

H, qui aime les mises au point.


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