jeudi 10 octobre 2013

Pourquoi ça coince?






Dans ma petite tête, qui (des fois ^^) réfléchit, je me demande souvent : pourquoi, quand on parle ENV/maltraitance tout ça, ça coince ?

En fait voilà, quand des fois je lis sur des débats, sur l'ENV, la fessée, ou la loi anti-fessée des phrases du genre "ouais, bon, 1 ou 2 fessée de temps en temps c'est pas de la maltraitance".

Ben en fait, je sais pas trop quoi y répondre.

Parce que si je vous réponds, à vous toutes devants vos yeux ébahis (ouais je suis en forme lol), de façon honnête, je vous répondrai "ben non, clairement, c'en est pas".

J'en reviens à nos moutons (je vous préviens d'avance, va falloir vous accrocher, car quand H réfléchit, faut être dans son trip :p)...:

Donc, là, si on veut tendre à un discours, à un débat instructif, bienveillant et aidant, je crois qu'il va falloir qu'on se demande "pourquoi ça coince ?", et surtout : "comment décoincer ?"

Voilà, et m'est venu alors... tadam, un parallèle qui va vous parler, ou pas (enfin, si j'espère que je me creuse pas les méninges pour peanuts).

Je vais vous raconter cela, comme une histoire .

J'ai une amie, une amie que j'aime particulièrement, qui, régulièrement, boit des verres d'alcool, juste parce que ça lui fait du bien. 

C'est régulier, très/trop, peut-être un peu moins que ça...
Dans mes pensées de femmes anti-alcool (c'est une histoire ^^) persuadée que l'alcool, est dangereux pour la santé, qu'on peut faire sans, se sentir aussi bien, voir mieux avec d'autres moyens, j'ai envie de lui dire "attention ma belle c'est de l'alcoolisme".

Elle de me répondre "non mais attends, tu vas quand même pas me comparer avec un alcoolique ? Moi je bois que de temps en temps, quand vraiment j'ai besoin de lâcher du leste, quand vraiment je suis super stressée, faut pas tout confondre ! Puis mon grand-père, lui, il buvait un litre de rouge par jour, il est mort à 90 ans, alors tes leçons de morale hein ! "...

Ouais, bon, ok, là je me rends compte que de lui parler d'alcoolisme, ça le fait pas, dans sa tête un alcoolique, c'est un pilier de bar, un ivrogne, le mec dégueu au nez rouge... je l'ai perdue...

Voilà, pourquoi ça coince.

Comment décoincer ?

Et si, moi, toujours anti-alcool (fiction toussa vous vous rappelez ?), je prenais plutôt mon amie sous mon aile (pas de paternalisme, mais de l'amitié, de la bienveillance), et que je lui faisais passer le message ainsi :

"Ma belle, je me rend compte que tu bois régulièrement de l'alcool, je sais que ça te fait du bien, je sais que tu en as besoin quand tu es énervée, ou fatiguée... mais tu sais quoi, plutôt que de boire ton verre seule, je vais t'inviter, on va boire un thé (tisane, jus de fruits, café... au choix ^^), puis on peut tenter de discuter sur pourquoi tu te sens comme ça énervée, puis on peut peut-être voir s'il n'y a pas d'autres moyens de te calmer, de t'apaiser... ma belle, tu sais, ça me fait peur ses verres d'alcool que tu bois si souvent, même si oui, je sais que tu n'es pas alcoolique, j'ai quand même peur que ça te fasse du mal à la longue".

J'imagine que là, je pourrai plus la toucher, je ne la braquerai pas, et je pourrai plus l'aider ?

Peut-être que lors des débats sur la VEO, sur l'ENV and co, peut-être qu'"""on""" fait fausse route, en n'écoutant pas les personnes qui disent qu'elles mettent des fessées en disant "on en est pas mort, c'est pas de la maltraitance", on peut peut-être essayer, de se dire que c'en est vraiment pas, que ça en sera sans doute jamais, mais que si on les "braque" en les stigmatisant, jamais on ouvrira d'autres portes, et d'autres solutions ?

Le choix des mots, leur importance, et la bienveillance... pour tous... enfants ET adultes 



H

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire