samedi 12 octobre 2013

Le regard des autres...

Le regard des autres

L'observation désapprobatrice des autres parents placés dans une situation difficile...

Avec quatre petits il m'est arrivé un bon nombre de fois d'en avoir été victime , triomphante quelquefois parce que je m'en sortais comme une chef , mais le plus souvent mal à l'aise , aggravant souvent la situation sous le poids de ces regards

On le sent bien , ce temps d'arrêt de tous les gens alentours , au premier hurlement du petit qui commence sa colère, non ce n'est pas une vue de l'esprit , il suffit de lever la tête sur la première personne et de la voir en train de nous observer :

-soit l'air de rien

-soit avec un regard mauvais attendant la faute

 *n'oublions pas les personnes qui se sentent en droit de réclamer une fessée*

Le must étant ensuite de retrouver l'évocation d'une situation similaire à celle que vous avez vécu sur un forum par exemple , et de voir décrire le parent fautif (qui pourrait être vous donc ) comme le dernier des parias, avec force insultes de la plupart des intervenants, sans aucune capacité à se mettre à sa place, à se dire qu'il s'agit juste d'un moment parmi tant d'autres, et que cela ne peut résumer sa capacité à éduquer ses enfants.

Quel est ce besoin ? Se rassurer ? Se dire qu'on est meilleure que cette mère qui a crié sur son enfant dans le supermarché ?

Enfin faut-il être bien sûre de soi et de l'avenir pour présumer que l'on ne sera jamais cette maman prise en flagrant délit d'impuissance et de faiblesse...

Faut-il bien manquer d'empathie pour penser que cette maman qui à dit de mauvaises choses n'est qu'une mauvaise mère et qu'elle fait cela sciemment et sans aucune culpabilité, pourquoi ne pas partir du postulat que cette maman ne serait pas juste un peu épuisée par exemple?

Rarement, au détour d'un moment de vie tout à fait normal , donc en pleine crise hystérique de la petite dernière, on tombera sur un couple qui nous dira en souriant "ah elle est vraiment pas contente", ou lorsqu'on courra en hurlant, haletante derrière les deux asticots qui nous servent de fils, une grand-mère nous dira gentiment "c'est pas facile, j'ai beaucoup couru derrière les miens à l'époque".

Et l'on se souviendra d'eux et de leur bienveillance à notre égard, et au lieu de se mettre à crier plus fort ou peut être taper comme les autres semblent nous le demander avec leurs regards insistants, on se calmera, le cœur regonflé par cette gentillesse inattendue

Alors si vous croisez un parent en difficulté, alors si vous avez mal au bide pour cet enfant qui se fait crier dessus et vous trouvez cela injuste, si vous voulez avoir la bonne attitude, vous pouvez ne rien dire et ne pas vous arrêter de vivre, ou bien aller voir la personne et tenter un petit mot sympathique, vous pouvez aussi vous adresser directement à l'enfant et tenter de le calmer s'il fait une colère.

 Ces dernières attitudes sont les seules qui seront aidantes.


M

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire